Nouveaux scandales chez Info’Com CGT ?
![]() ![]() Pendant que la direction de Info’Com-CGT diffuse un communique intitulé « Sans salaire, sans chômage, les fauchés de la crise se multiplient » des militants de la Fédération du Livre font filtrer des infos « internes » au syndicat Info’Com-CGT
Nous rappelons que trois militants, adhérents à Info’Com CGT on été mis au chômage, sous pression de la direction de leur syndicat, et se retrouvent privés de leur poste de travail (Sacijo, societe sous-traitante du Journal (...)
![]() ![]() ![]() « Remember, Remember, the Fifth of November ! »de : Lucrece lundi 31 janvier 2011 - 22h45 -![]() ![]() Réflexions sur les perspectives ouvertes par une contestation organisée à l’occasion des sommets du G8/G20 de 2011 en France. Une version développée de ce texte peut être lue ici : http://www.esprit68.org/materiel.ht... Pourquoi ce texte ? De novembre 2010 à novembre 2011, la France se voit confier la présidence du G8 et du G20, ces groupements des dirigeants des pays les plus industrialisés et des pays dits « émergents » censés gérer conjointement l’ordre économique mondial. La présidence française se terminera avec le sommet du G20 organisé dans la ville de Cannes les 3 et 4 novembre 2011. Auparavant un sommet du G8 sera organisé à Deauville les 26 et 27 mai 2011. Ce texte, indépendamment des multiples actions déjà engagées à ce sujet, présente quelques réflexions sur les perspectives ouvertes par le vaste mouvement de contestation sociale que nous voudrions voir se développer à l’occasion de ces sommets et sur la manière de les faire déboucher sur des avancées concrètes. Étendre la contestation au-delà des milieux militants et au-delà des frontières nationales. Le souhait ici émis est que ce mouvement de contestation dépasse le cadre des milieux « militants » et des habituels « contre-sommets », qu’il déborde le territoire français et qu’il s’étende au-delà des frontières pour susciter des actions internationales, massives et coordonnées. Reposant sur une base populaire et revendicative, la contestation, telle que nous l’envisageons, visera, dans un premier temps, à imposer une meilleure répartition des richesses et à engager une reconquête démocratique et sociale ; mais elle pourra déboucher, dans un second temps, sur une transformation plus profonde de l’ordre mondial.
Le mouvement imposera enfin l’idée que les diverses luttes en France, en Europe et sur tous les autres continents, ne sont qu’une seule et même lutte contre la marchandisation croissante du monde et de nos vies. Mouvement de contestation de l’ordre existant dans ce qu’il a de plus injuste, de plus oppressant et de plus destructeur, il devra déboucher sur un programme de transformation sociale et aboutir à une amélioration concrète des conditions d’existence, à une diminution des contraintes et un rétablissement de la dignité pour le plus grand nombre. Il aura également l’intérêt de montrer qu’en dehors des échéances « électorales » nationales ou supra-nationales, la mobilisation populaire généralisée peut imposer les changements justes et nécessaires, avant même de servir les intérêts d’une caste politique particulière. Prendre acte de la limitation des contestations du type « contre-sommet » et faire émerger un certains nombre de revendications d’un vaste mouvement populaire international. Dans sa composante territoriale française, le mouvement ne devra pas se limiter à des actions sur les lieux des sommets. La contestation de type « contre-sommet » ne mobilise en effet qu’un certain milieu militant et n’a pas d’autre effet que de fournir le spectacle du refus, de la résistance et de la révolte. Ce spectacle n’est pas dénué d’intérêt puisqu’il concurrence le spectacle du marché triomphant orchestré par les médias de masse inféodés au pouvoir économique, mais il est insuffisant en ce qu’il ne débouche pas sur une perspective concrète de changement. Une meilleure solution parait donc, à l’occasion du sommet et de sa préparation, de faire émerger un ensemble de revendications d’un vaste mouvement populaire international, afin d’en asseoir la légitimité et d’en imposer sur le long terme la réalisation. S’inscrire dans une logique revendicative qui puisse éventuellement déboucher sur une transformation plus radicale de l’ordre mondial. Une revendication, quelle que soit sa nature suppose une « autorité », un centre de pouvoir, susceptible d’y donner droit ou de s’y soumettre. Dans notre monde, ces autorités, ces centres de pouvoir, sont les états, les groupements d’états, les institutions internationales mais aussi les institutions financières et les firmes transnationales. Faire reposer la perspective de changement social sur des « revendications » impose donc de collaborer avec ces centres de pouvoir, d’accepter, au moins pour certains d’entre eux, leur légitimité, sinon leur permanence, alors que, peut-être, la nature des revendications émises exigerait leur dissolution. Telle est la limite de toute action revendicative. Comme par le passé, la contestation de l’ordre destructeur, injuste et irrationnel existant peut aujourd’hui passer par deux grandes voies :
Selon les époques, les perspectives ouvertes par ces deux voies et les avancées qu’elles ont permis d’obtenir ont évolué. Aujourd’hui, la voie « revendicative » ne peut plus être conduite dans un contexte national. Ce n’est qu’à l’échelle transnationale, que le plus grand nombre pourra espérer obtenir une amélioration de sa situation. Les réformes doivent donc être portées par une coordination internationale des luttes, par exemple pour obtenir le développement de droits sociaux intercontinentaux opposables aux états, imposer la constitution de biens publics mondiaux, exiger le démantèlement des firmes transnationales et la socialisation de leurs activités. La voie « alternative » contemporaine, quant à elle, ne doit plus principalement viser la prise de pouvoir étatique – la révolution « nationale » – qui serait aussi inopérante que le réformisme « dans un seul pays ». Elle passe plutôt par une réappropriation des espaces, des ressources et des savoirs permettant de construire des alternatives à la production marchande. Dans le mouvement de contestation à venir, nous voudrions suggérer de concilier, au moins provisoirement, ces deux voies, tout en les adaptant à l’évolution de la société mondiale. Afin de concilier la voie « revendicative » avec la voie « alternative », les revendications qui émergeront du mouvement de contestation ne devront pas faire obstacle à une transformation plus complète de l’ordre mondial. Ces revendications, qui visent à arracher quelques libertés à la dictature marchande et à atténuer les méfaits dont elle s’est jusqu’à présent rendue coupable, ne devront pas conduire à renforcer directement ou indirectement cette dictature. Cela signifie qu’un certain nombre de revendication sont à proscrire et notamment toutes celles qui en appellent à « la relance de l’économie ».
Défendre un certain nombre de buts généraux et fédérateurs. La relance de l’économie, envisagée par certains, n’est qu’un mauvais moyen pour atteindre un but plus général : l’amélioration des conditions d’existence pour le plus grand nombre. C’est à cette fin qu’il faut s’attacher et non pas faire prévaloir sur elle des moyens qui finalement la contredisent. L’amélioration généralisée des conditions d’existences impose au contraire d’unifier les luttes menées sur tous les continents, dans une contestation des dictats de l’économie capitaliste mondialisée, puisque c’est cette économie qui est aujourd’hui à l’origine :
Dans chaque pays, les revendications devront être contextualisées. Elles pourront prendre appui sur des luttes en cours ou sur des combats passés (par exemple, en France sur une réactualisation de la lutte contre la « réforme » des retraites », en Angleterre sur une réactualisation de la contestation contre l’augmentation des droits d’entrée à l’université, etc.) et devront unifier toutes les forces – syndicats, partis, collectifs – engagées dans ces luttes. La contestation de l’économie capitaliste mondialisée, localement déclinée, peut notamment conduire à réclamer :
Du haut vers le bas,
…Ou du bas vers le haut,
Les différentes formes de réappropriation doivent concerner les moyens de production, les habitats, mais également la libre diffusion de l’information et des savoirs (qui peut passer par le démantèlement des monopoles médiatiques, la socialisation des organismes de recherche etc.), le partage et la libre utilisation des savoir-faire et des techniques (qui peuvent passer par l’annulation des droits exclusifs conférés par le dépôt de brevets sur les médicaments par exemple). L’annulation totale ou partielle des dettes publiques ou privées, la restitution des biens saisies pour non paiement d’une dette, peuvent également être considérées comme des formes de réappropriation. La publicité faite en fin d’année 2010 à la suggestion d’un ancien footballeur, ne doit pas faire oublier que la principale action à mener vis-à-vis des banques doit être non pas le retrait des dépôts bancaires – qui ne peut concerner que ceux qui ont des dépôts ! – mais plutôt l’exigence d’une annulation généralisée des dettes. La cessation de paiement doit être revendiquée comme une mesure juste et indispensable, car elle est essentiellement une cessation de paiement … aux plus riches ! La nationalisation des secteurs bancaires et financiers pourrait permettre de régler la question par un simple jeu d’écriture. Si le peuple s’empare véritablement de la richesse qui lui revient, il ne peut pas être endetté vis à vis de lui-même !
Repenser les moyens de la contestation et les coordonner internationalement. Afin d’atteindre une partie au moins des buts généraux qui fédèreront ses luttes, le mouvement de contestation anti-G20 peut utiliser :
La dictature économique contre laquelle toutes les luttes sociales doivent se fédérer est internationale, les moyens mis en œuvre pour la détruire devront donc être, autant que possible, internationalement coordonnés. Les moyens de lutte très classiques mentionnés ci-dessous doivent être complétés par des moyens plus innovants. Ce texte entend surtout suggérer que les moyens les plus classiques comme les plus innovants doivent être repensés et organisés en fonction de la nécessaire coordination internationale. Le parti pris par ce texte est également de n’envisager que des moyens pacifiques, mais non pas nécessairement légaux. Nous pensons en effet qu’au jeu de la violence, les polices et les armées de l’ordre marchand seront toujours gagnantes. Plutôt que de les affronter les armes à la main, nous suggérons de détruire les conditions matérielles et idéologiques qui permettent de les équiper, de les nourrir, de les justifier, de les motiver, de les isoler et de les commander. La liste qui suit, est à compléter et à développer. Seuls les deux premiers moyens sont sommairement analysés dans la version développée de ce texte. Il ne s’agit que d’une manière d’entamer la réflexion. Car c’est de l’imagination de tous que naîtront les nouveaux modes d’action et seuls les luttes concrètes permettront de les valider et de les adapter aux circonstances. 1) Marches et manifestations 2) Grèves 3) Blocages 4) Sabotages 5) Campements et occupations 6) Contre-informations 7) Détournements et arrêts sélectifs de la production 8) Réappropriations / réquisitions populaires 9) Harcèlement pacifique 10) Soutiens Établir le calendrier des luttes. Voici enfin une liste des actions qui pourraient être chronologiquement entreprises. Plus qu’au calendrier proposé – qui pourrait être totalement remis en cause – il s’agit de s’attacher à la suite logique des actions proposées :
Qu’en songeant à l’automne qui précéda l’année de la fin du vieux monde, les prochaines générations puissent s’exclamer : « Remember, Remember, the Fifth of November ! » ![]()
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lundi 19 - 21h51
de : jy.D
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lundi 19 - 08h16
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dimanche 18 - 17h52
de : joclaude
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dimanche 18 - 17h32
de : joclaude
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dimanche 18 - 17h15
de : joclaude
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dimanche 18 - 17h01
de : jean1
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dimanche 18 - 16h35
de : jean1
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dimanche 18 - 16h34
de : joclaude
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dimanche 18 - 16h19
de : joclaude
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samedi 17 - 11h55
de : nazairien
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samedi 17 - 11h16
de : joclaude
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vendredi 16 - 14h00
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jeudi 15 - 17h38
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jeudi 15 - 14h23
de : joclaude
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jeudi 15 - 09h49
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mercredi 14 - 22h46
de : AMASSADA
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mercredi 14 - 21h13
de : jean1
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mercredi 14 - 20h42
de : jy.D
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mercredi 14 - 19h10
de : Asso Ménil Mon Temps
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mercredi 14 - 17h55
de : Hdm
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mercredi 14 - 16h42
de : Ménil Info
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mercredi 14 - 16h37
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mercredi 14 - 11h51
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mercredi 14 - 11h37
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mardi 13 - 16h39
de : jean1
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lundi 12 - 07h45
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dimanche 11 - 15h56
de : joclaude
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dimanche 11 - 15h34
de : joclaude
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samedi 10 - 20h39
de : joclaude
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vendredi 9 - 20h02
de : jy.D
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vendredi 9 - 17h42
de : jean1
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vendredi 9 - 13h52
de : gloriar
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vendredi 9 - 11h51
de : Communistes insoumis.e.s
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mercredi 7 - 16h10
de : joclaude
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mercredi 7 - 14h56
de : joclaude
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mercredi 7 - 14h29
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mercredi 7 - 11h39
de : joclaude
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mercredi 7 - 11h34
de : Hdm
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mardi 6 - 15h45
de : joclaude
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lundi 5 - 17h57
de : joclaude
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