Un vieil article qui reste d’actualité : "Sarkozy l’Italien"
![]() de Roberto Ferrario 2 commentaires
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Le meurtre perpétré par les fascistes de Sergio Argada le 20 octobre 1974 a Lamezia Terme
de Bellaciao
Avertissement -
Comme vous le savez peut-être, nous sommes un collectif Franco-Italien.
Nous avons toujours un œil sur la vie politique italienne et l’autre sur la vie politique française.
Dernièrement, nous sommes souvent troublés par les nombreuses coïncidences, par les échos, que l’on trouve d’une ou de l’autre chez le voisin (...)
![]() ![]() ![]() Prélèvements progressifs et redistribution égalitairede : Gérard Filoche vendredi 9 mars 2012 - 11h29 - ![]() 1 commentaire
![]() Ce n’est pas si compliqué que ça d’expliquer qu’il faut une révolution fiscale en se faisant comprendre de dizaines de millions de salariés. Il faut défendre la hausse des impôts justes et proposer de baisser les impôts injustes. Les impôts justes sont directs et progressifs Les impôts injustes sont indirects et proportionnels. Sarkozy a baissé les impôts justes : il a baissé les impôts des riches et des sociétés. C’est la première cause des déficits et de la dette dans laquelle il a plongé le pays.
Sarkozy a haussé les impôts injustes, les taxes, sur les sodas comme sur les mutuelles, la TVA, et la TIPP frappant à égalité tous les consommateurs. Un smicard paie trois mois d’impôts en TVA lorsqu’il va au super marché. Il faut tendre à baisser ces impôts injustes, autant qu’on le pourra progressivement et parallèlement à la hausse des impôts justes. Il faut commencer par baisser la TVA sur les produits de première nécessité et premiers besoins. Ce n’est pas normal qu’un jeune qui met de l’essence dans sa mobylette paie autant d’impôts que celui qui en met dans sa jaguar. Ensuite, il faut expliquer que les cotisations sociales ne sont pas des impôts mais qu’elles alimentent un budget spécifique basé sur le travail et le salaire. Ce ne sont pas des prélèvements obligatoires mais des prélèvements volontaires. Elles ne sont pas étatisées, ni fiscalisées, c’est une part du salaire mutualisé, indirect, c’est exprès et c’est bien ainsi. En France, il y a deux budgets. Sur le premier, celui de l’état, qui fait autour de 300 milliards, il y a 78,5 % de la dette. Sur le second, le budget des caisses de protection sociale, qui fait 450 milliards, il y a moins de dettes, soit 10,5 %. On peut et l’on doit régler facilement le budget de notre protection sociale, en haussant les salaires bruts et, du même coup, les cotisations sociales qui sont bloquées depuis plus de 20 ans. On peut introduire une légère progressivité dans ces cotisations et hausser leur plafond. Enfin on doit expliquer qu’il faut redistribuer égalitairement les droits sociaux, que chacun soit traité de la même façon face à la maladie, à l’hôpital, face au chômage, à la famille, au logement, aux accidents ou a la retraite. Il n’y a pas trop de dépenses publiques dans ce pays, au contraire il en manque : car de 1996 à 2008 les dépenses publiques ont baissé, trop baissé, alors que la France s’enrichissait, les dépenses publiques ne sont donc pas à l’origine de la dette. Il faut RE-DIS-TRI-BUER ! Et cela permet de comprendre le sens, l’utilité de l’impôt comme celui de la cotisation. Par exemple : les allocations familiales et les aides aux enfants, aux familles nombreuses doivent être les mêmes pour toutes et tous de la naissance à l’âge adulte. Mais, dira t on alors, il va être donné autant d’argent à celui qui a une jaguar ou une mobylette. Là, oui, car il s’agit de redistribution. Et ce n’est pas grave puisque celui qui a une jaguar paie beaucoup plus d’impôts que celui qui a une mobylette. On a entendu « oui mais alors on va donner des allocations familiales à l’héritière Bettencourt » : ce n’est pas grave car on va lui donner quelques centaines d’euros multipliés par son nombre d’enfants mais on lui aura pris quelques centaines de millions d’euros auparavant. Autre exemple : Raffarin expliquait qu’il ne fallait pas rembourser de la même façon le bras cassé de celui qui était aux skis et le bras cassé de celui qui tombe sur son trottoir d’en face. Si ! Il faut les rembourser de la même façon, ils ont absolument droit aux mêmes soins, dans le même hôpital, côte à côte, dans la même chambre. Sinon il finira par y avoir un hôpital pour les bras cassés des riches et un hôpital pour les bras cassés des pauvres. Autre exemple : Alain Minc explique volontiers que lorsque son vieux père de 102 ans a été soigné, cela ne lui a rien coûté, il a été pris en charge, et qu’il aurait pourtant eu les moyens de payer lui-même. Il dit le regretter (c’était dans une émission récente sur LCP en face de moi, et hélas, Serge Moatti lui concède « être d‘accord avec lui sur ce point »). Hé bien non, car s’il y a une prise en charge de la dépendance, elle doit être demain la même pour tous, sinon il y aura des mouroirs pour les pauvres et des hôtels de luxe pour les riches. Il faut que le vieux conducteur de jaguar et le vieux conducteur de mobylette perçoivent la même aide. Prélèvements progressifs. Hausse des impôts justes, baisse des impôts injustes. Redistribution égalitaire. Ce sont des slogans faciles. Clairs, mobilisateurs pour des millions d’électeurs : il y a 20 millions d’électeurs à gagner le 6 mai. Ce ne sont pas des explications emberlificotées dans de la vieille dentelle sur les retraites ou sur les impôts qui permettront de gagner. Il faut que chacun rcçoivent le message en positif : pas question d’opposer des catégories à d’autres, ni ceux qui gagnent 4000 euros à ceux qui en gagnent 1000. De toute façon dans ce pays, 98 % des salaires sont inférieurs en net à 3200 euros. : il n’y a pas de « classe moyenne », il y a un haut, un milieu et un bas du salariat, il faut des solutions unifiantes, compréhensibles en termes d’impôts comme de cotisations sociales. ![]()
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vendredi 5 - 16h16
de : Lepotier
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jeudi 4 - 20h51
de : jean1
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jeudi 4 - 05h59
de : Hdm
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mercredi 3 - 16h03
de : joclaude
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mercredi 3 - 15h12
de : joclaude
1 commentaire
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mercredi 3 - 09h28
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 21h24
de : jean1
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mardi 2 - 17h03
de : Roberto Ferrario
2 commentaires
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mardi 2 - 15h53
1 commentaire
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mardi 2 - 10h20
de : Hervé Fuyet
3 commentaires
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lundi 1er - 17h41
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 1er - 16h59
de : Secrétariat du Secours Rouge International
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lundi 1er - 12h06
de : joclaude
2 commentaires
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lundi 1er - 11h34
de : joclaude
2 commentaires
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dimanche 28 - 16h19
de : jean1
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samedi 27 - 17h54
de : joclaude
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vendredi 26 - 19h13
de : André
1 commentaire
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vendredi 26 - 19h08
de : Hdm
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vendredi 26 - 15h36
de : joclaude
2 commentaires
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vendredi 26 - 14h40
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 26 - 11h12
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jeudi 25 - 22h31
de : Coordination Nationale des Collectifs d’AED
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mercredi 24 - 21h31
de : jean1
1 commentaire
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mercredi 24 - 21h02
de : Pangolin Malencontreusement Offensé (PMO)
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mercredi 24 - 19h21
de : jean1
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mercredi 24 - 16h49
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h29
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h18
de : joclaude
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mardi 23 - 18h50
de : jean1
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mardi 23 - 18h03
de : Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
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mardi 23 - 17h36
de : joclaude
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mardi 23 - 15h17
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mardi 23 - 10h58
de : joclaude
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mardi 23 - 10h31
de : joclaude
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mardi 23 - 00h12
de : CS de l’InSHS
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lundi 22 - 18h15
de : Roberto Ferrario
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lundi 22 - 16h42
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 22 - 13h11
de : TGTE media France
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lundi 22 - 12h38
de : Frank
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dimanche 21 - 17h05
de : joclaude
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9 mars 2012 - 19h40
"les cotisations sociales ne sont pas des impôts mais qu’elles alimentent un budget spécifique basé sur le travail et le salaire. Ce ne sont pas des prélèvements obligatoires mais des prélèvements volontaires".
Très juste.
Le modèle orthodoxe de l’économie assure que tout salarié choisit "librement" de travailler (recherche de revenu) ou de ne pas travailler (recherche de loisir).