Canada. Une manifestation contre le néo-libéralisme dimanche

C’est devenu un rendez-vous. Ce 22 juillet, la CLASSE invite les Montréalais à descendre dans la rue, comme ils l’ont fait le 22 mars, le 22 avril, le 22 mai et le 22 juin. Le mot d’ordre cette fois : « dehors le néo-libéralisme ».

« Nous voulons inscrire le débat sur la hausse des frais de scolarité dans une conjoncture plus grande, celle du néo-libéralisme, explique la co porte-parole de la CLASSE, Jeanne Reynolds. Avec le déclenchement d’une campagne électorale, ça tombe à point. On veut mettre le doigt sur ce qui cloche. »

Suivant la tradition, aucun trajet n’a été fourni aux autorités policières. Le SPVM prévoit tout de même d’être présent pour encadrer les manifestants.

Depuis la parution de son manifeste « Nous sommes avenir », il y a deux semaines, la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante insiste sur le fait que le mouvement étudiant ne se résume pas à une simple opposition à la hausse des droits de scolarité.

« Il y a une réflexion qui va plus loin. Le discours qu’on entend, dans nos assemblées générales, c’est que les gens s’opposent au virage que le Parti libéral donne au Québec. On veut avoir un autre projet de société. Il y a un désir de changer. »

Les manifestations du printemps avaient battu des records à Montréal. Mais en ce premier dimanche des vacances de la construction, la CLASSE s’attend à une participation moindre.

À l’approche de la rentrée anticipée et d’un probable début de campagne électorale, les membres de la CLASSE vont bientôt définir leur plan d’action, notamment sur la poursuite ou non de la grève. Chose certaine, une nouvelle manifestation est déjà inscrite à l’agenda, le 22 août, dit Mme Reynolds.

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