Un vieil article qui reste d’actualité : "Sarkozy l’Italien"
![]() de Roberto Ferrario 1 commentaire
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Le meurtre perpétré par les fascistes de Sergio Argada le 20 octobre 1974 a Lamezia Terme
de Bellaciao
Avertissement -
Comme vous le savez peut-être, nous sommes un collectif Franco-Italien.
Nous avons toujours un œil sur la vie politique italienne et l’autre sur la vie politique française.
Dernièrement, nous sommes souvent troublés par les nombreuses coïncidences, par les échos, que l’on trouve d’une ou de l’autre chez le voisin (...)
![]() ![]() ![]() L’ERE DES BENI-OUI-OUI !de : Marc Alpozzo jeudi 26 mai 2005 - 18h57 - ![]() 1 commentaire
![]() de Marc Alpozzo Mon attitude est peut être lâche et irresponsable, mais je laisse le soin aux garçons coiffeurs de choisir pour moi. C’est cela aussi la démocratie... Je retourne à mes lectures. Les derniers mots seront de Nathalie Sarraute (Pour un oui ou pour un non) :
Il semblerait que la philosophie connaisse aujourd’hui, une crise de légitimité sans précédent. Si l’on s’en tient par exemple, aux seuls chiffres des concours de recrutement du personnel enseignant dans cette discipline, on n’est tout à fait en droit de penser que c’est l’un des concours de l’éducation nationale, les plus sinistrés. Mais on pourrait tout autant appuyer notre conviction profonde, sur le lent et vigoureux travail de sape ministériel qui s’opère depuis déjà plusieurs d’années, dont le but, certes non avoué, est de se débarrasser de la philosophie des Universités pour, à terme, l’exclure des programmes de Terminales. Convictions réalistes ? Fantasmes ? Qui sont-ils donc, ces gens qui ont tant peur de la philosophie ? Il s’agit d’abord, de faire un premier constat : l’effritement de la philosophie est apparue au moment où son discours n’était plus en mesure d’assurer son rôle : au moment où la philosophie ne pouvait plus être ce que l’on peut appeler une architectonique des savoirs. Ou plus précisément, lorsque face à la philosophie, naissaient ça et là, des discours très structurés, extrêmement complexes, et comble du comble, que la philosophie n’était plus en mesure de dominer. « La philosophie est la reine des sciences », clamait Aristote durant l’antiquité. Qu’est-elle encore, aujourd’hui ? Observons le diagnostic d’un tout petit peu plus près : la philosophie est mise à l’épreuve de dominer cinq autres continents du savoir : les sciences, le droit, l’économie, l’art et la technique. Cinq continents qui ne constituent pas moins que notre propre réalité. Un univers entier avec lequel la philosophie entretient des relations complexes, et à chaque fois singulières et distinctes. Et si le problème dépassait vraiment le cadre de l’explication purement techniciste. En observant les débats de ces jours derniers autour du référendum prochain, on s’aperçoit que rien n’encourage l’esprit critique. Lorsque les journalistes font leur travail, ils ont le droit d’être « objectifs » à deux mois du référendum, révélant le vrai malaise dans « notre » civilisation, en publiant des statistiques qui promettent une belle raclée au référendum à la très pathétique Constitution européenne. Mais lorsqu’il s’agit des dernières semaines avant la grande échéance, alors tout se gâte, et la langue de bois, l’asservissement au pouvoir et au système d’Etat se remet en marche. Pas question de maintenir l’objectivité. Certains iront peut-être penser que les indécis se mettent enfin à parler. Pas l’ombre d’un esprit critique alors chez ces mous du bulbe, incapables durant de longs mois, de prononcer le moindre mot cohérent à propos d’une farce qu’il suffit de « survoler » pour comprendre. Des panneaux publicitaires sont à présent affichés dans tous le pays, citant quelques articles de la future Constitution, type : « Si un Etat membre est l’objet d’une attaque terroriste ou la victime d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine, les autres Etats membres lui portent assistance à la demande de ses autorités politiques. » (Article III-329) Bel exemple d’asservissement des cerveaux à la propagande proeuropéenne manipulatrice et abêtissante ! Comme si, sans Constitution, les Etats membres ne se ligueraient pas contre le terrorisme, ou ne viendraient pas en aide à l’un des Etats membres sinistrés... Il faut un vrai troupeau de veaux pour avaler des couleuvres d’une taille pareille ! Comment ne pas se ranger du côté de Thibault Lanoy qui écrit dans Pour un oui ou pour un non, sur le site du Stalker : « N’est-il pas tout naturel que ce soit le coiffeur de faubourg qui donne le ton à notre époque ? » Les lumières allemandes disaient : « Ose penser par toi-même ! » Mais où sont-elles donc ces lumières dans le débat ? Les philosophes, depuis Socrate, toujours combattus, pour rester fidèles à leur double vocation : la vérité et la justice, doivent baisser leur pantalon comme l’inepte BHL, ou se taire à jamais. La machine à broyer, les médias sont de nouveau en marche pour fanatiser les troupes. Envoyer les électeurs au casse-pipe, accomplir leur devoir : voter : OUI ! Car aujourd’hui, tel que nous le dit avec grande pertinence Slavoj Zizek dans son ouvrage Que veut l’Europe ? aux éditions Climats : « il est interdit de penser radicalement ». Tout concorde à croire que dans cette campagne, moins on pense, mieux ILS se portent. Les journalistes peuvent faire leur travail à quelques mois de la campagne mais sont priés de ne plus le faire à quelques semaines. Jusqu’ici les français étaient indécis, mais soudain, par un volte-face des plus impressionnants, ils sont unanimes : le « Oui » est salvateur ! « Cette campagne est bizarre, parce que dans un premier temps tout le monde s’accordait sur le fait que le texte soumis à notre suffrage était un mauvais texte, au moins dans sa forme, et souvent sur telle ou telle partie de son fond. La différence entre les tenants du oui et ceux du non était alors que les premiers répétaient à l’envi que si le texte était certes très imparfait, on s’emploierait dès que voté à le faire évoluer pour qu’il soit mieux, alors que les seconds affirmaient texte à l’appui que ce ne serait pas possible », nous dit Serge Rivron dans un article sur le site du Stalker. Aujourd’hui, tel que Serge Rivron continue de le dire, tout est entré dans l’ordre : cette Constitution est maintenant, comme un magique volte-face des partisans du oui, considérée comme « parfaite ». Et tout à coup on comprend, que l’absence de tout leader charismatique dans cette campagne, pour le Oui ou le Non, tel que le dit Serge Rivron, n’aura pas la moindre incidence sur les résultats. Cette Constitution n’a aucun charisme, pas plus que les politiques français actuels, ou les intellectuels poussiéreux qui montent aujourd’hui au créneau, mais tout continuera son long cours tranquille. Nous avons certainement dû installer notre fauteuil dans le sens de l’histoire... Il n’y a sûrement aucune autre explication. « En deux petites locutions, vous avez effectivement le choix, comme illuminé d’une aveuglante clarté. Avec ces deux préambules, avec ces deux fractales de MOTS DONT LE SENS FAIT OU DÉFAIT LES MONDES, vous avez face à vous l’alternative entre la mort et la vie, entre le faux oui et le vrai non, vous avez le choix entre NEIN ET NIET. Vous avez le choix de faire comme les peuples de ce qui fut l’Est communiste en prenant, pour de bon, votre destinée manifestement en main, ou de finir, sans doute assez benoîtement, par disparaître de l’Histoire des hommes », dit Maurice G. Dantec dans son article en ligne, Niet ! Sapera aude ? Niet ! Des liens utiles : Analyse des Articles du Projet de Traité Constitutionnel (1/4),
Pour un Oui ou pour un Non, _http://stalker.hautetfort.com/archi... par Thibault Lanoy Référendum constitutionnel : cette bizarre campagne, http://stalker.hautetfort.com/archi... par Serge Rivron Qui est contre l’Europe ? Réponse à Francis Moury, http://stalker.hautetfort.com/archi... par Serge Rivron Niet ! http://www.surlering.com/article.ph... Par Maurice G. Dantec ![]()
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jeudi 4 - 05h59
de : Hdm
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mercredi 3 - 16h03
de : joclaude
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mercredi 3 - 15h12
de : joclaude
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mercredi 3 - 09h28
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 21h24
de : jean1
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mardi 2 - 17h03
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 15h53
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mardi 2 - 10h20
de : Hervé Fuyet
3 commentaires
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lundi 1er - 17h41
de : joclaude
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lundi 1er - 16h59
de : Secrétariat du Secours Rouge International
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lundi 1er - 12h06
de : joclaude
2 commentaires
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lundi 1er - 11h34
de : joclaude
2 commentaires
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dimanche 28 - 16h19
de : jean1
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samedi 27 - 17h54
de : joclaude
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vendredi 26 - 19h13
de : André
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vendredi 26 - 19h08
de : Hdm
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vendredi 26 - 15h36
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 26 - 14h40
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 26 - 11h12
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jeudi 25 - 22h31
de : Coordination Nationale des Collectifs d’AED
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mercredi 24 - 21h31
de : jean1
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mercredi 24 - 21h02
de : Pangolin Malencontreusement Offensé (PMO)
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mercredi 24 - 19h21
de : jean1
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mercredi 24 - 16h49
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h29
de : joclaude
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mercredi 24 - 16h18
de : joclaude
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mardi 23 - 18h50
de : jean1
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mardi 23 - 18h03
de : Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
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mardi 23 - 17h36
de : joclaude
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mardi 23 - 15h17
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mardi 23 - 10h58
de : joclaude
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mardi 23 - 10h31
de : joclaude
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mardi 23 - 00h12
de : CS de l’InSHS
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lundi 22 - 18h15
de : Roberto Ferrario
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lundi 22 - 16h42
de : joclaude
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lundi 22 - 13h11
de : TGTE media France
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lundi 22 - 12h38
de : Frank
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dimanche 21 - 17h05
de : joclaude
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dimanche 21 - 15h39
de : nazairien
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dimanche 21 - 08h58
de : UJFP
2 commentaires
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26 mai 2005 - 19h24
"Vous avez le choix de faire comme les peuples de ce qui fut l’Est communiste en prenant, pour de bon, votre destinée manifestement en main".
Marc Alpozzo n’a probablement pas mis les pieds en Europe de l’Est depuis 1989...