Un vieil article qui reste d’actualité : "Sarkozy l’Italien"
![]() de Roberto Ferrario 2 commentaires
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Le meurtre perpétré par les fascistes de Sergio Argada le 20 octobre 1974 a Lamezia Terme
de Bellaciao
Avertissement -
Comme vous le savez peut-être, nous sommes un collectif Franco-Italien.
Nous avons toujours un œil sur la vie politique italienne et l’autre sur la vie politique française.
Dernièrement, nous sommes souvent troublés par les nombreuses coïncidences, par les échos, que l’on trouve d’une ou de l’autre chez le voisin (...)
![]() ![]() ![]() Attention aux contrefaçons !de : Michel Husson samedi 14 octobre 2006 - 14h27 - ![]() 1 commentaire
![]() de Michel Husson La "sécurité sociale professionnelle" réalise une curieuse unanimité. On se rappelle qu’un rapport libéral (Cahuc-Kramarz) y faisait référence, et recevait le soutien du FMI et du Medef. Le 12 décembre dernier, dans La Tribune, Nicolas Sarkozy proclamait "Retrouvons le plein-emploi grâce à la Sécurité sociale professionnelle" et peut-être ressortira-t-il ce discours à l’occasion. Or, il s’agit d’une notion élaborée par la CGT. On retrouve donc un procédé désormais classique de la rhétorique néo-libérale, qui consiste à reprendre un projet pour mieux le dénaturer. Il y a alors deux erreurs à ne pas commettre : l’angélisme qui consiste à se féliciter de cette unanimité, et l’amalgame qui conduit à rejeter une idée trop facilement récupérée. Mais aucun projet alternatif n’est complètement à l’abri de telles tentatives. Seul son approfondissement permet une claire démarcation. Avec la version libérale, c’est facile. Elle propose une taxe libératoire sur les licenciements : les patrons achèteraient, pour une somme qui doit évidemment rester modique, une liberté absolue en la matière. Il s’agit donc d’une marchandisation du droit du travail, et même d’une dévaluation puisque les frontières de la solidarité seraient déplacées. Les entreprises seraient en effet déchargées de toute responsabilité quant aux effets sociaux de leurs pratiques de gestion. Ce serait à l’Etat de jouer les voitures balais, mais à une autre condition : que ce soit sans augmentation de la pression fiscale. Bref, les droits seraient coincés entre liberté d’entreprendre et rétrécissement de l’Etat. La version sociale-libérale, style PS ou CFDT, parle plus volontiers d’une « sécurisation des parcours professionnels » qui porte sur les situations « transitionnelles » (c’est le terme à la mode chez ceux qui confondent concept et néologisme). Le salarié licencié ne doit pas repartir à zéro à chaque emploi : c’est pourquoi on parle de transférabilité ou de portabilité des droits, sous forme par exemple de "droits de tirage sociaux", un genre de chèque-formation pour aller vite. Ces projets ont en commun d’accepter l’inéluctable flexibilité et de se borner à l’accompagner dans une logique de "flexisécurité". De telles formules peuvent améliorer le sort des salariés, à condition que leurs possibles effets pervers soient maîtrisés. Mais elles ne s’en donnent pas les moyens parce qu’elles restent en deçà d’un changement qualitatif du statut de salarié. Un véritable projet de sécurité sociale professionnelle n’a de sens que s’il permet de déconnecter le statut du salarié - autrement dit l’ensemble des droits dont il dispose en tant que salarié - et sa situation personnelle à un moment donné. Cela suppose une continuité des droits (à la formation, à une rémunération en relation avec la qualification, à la santé, à la prise en compte pour la retraite, etc.) qui permet de les garantir au salarié, que celui-ci occupe un emploi ou non. On peut alors parler de « mutualisation » comme le fait la CFDT, mais toute la question est de savoir à quel niveau elle se réalise. Dans une approche progressiste, la « sécurité » passe par une mutualisation de la relation d’emploi elle-même, autrement dit par la définition d’une responsabilité sociale collective des entreprises. La cohérence de ce projet l’emmène donc au-delà de l’interdiction des licenciements, entreprise par entreprise : en rendant permanente la relation d’emploi entre chaque salarié et l’ensemble des employeurs, il conduit au fond à « supprimer » les licenciements (1). Les deux critères essentiels sont alors les suivants : continuité du contrat de travail (il n’est pas rompu par le licenciement) et responsabilité des entreprises. Et le test concret est : qui finance ? Les libéraux disent : c’est l’Etat ; les sociaux-libéraux : un peu tout le monde (« grande négociation entre partenaires sociaux », disent-ils) ; les progressistes : financement mutualisé à la charge des entreprises. Les ambiguïtés sont loin d’être levées, même au sein de la CGT. Mais la Charte des collectifs unitaires (2) fait avancer le débat en affirmant clairement cet objectif de continuité du contrat de travail. (1) Laurent Garrouste, Michel Husson, Claude Jacquin et Henri Wilno, Supprimer les licenciements, Syllepse, 2006. (2) Pour une version plus développée de cette chronique : http://hussonet.free.fr/secupoli.pdf Regards, Octobre 2006 ![]()
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dimanche 7 - 10h57
de : UJFP
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samedi 6 - 23h51
de : Alain Collet
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samedi 6 - 21h50
de : AIPRI
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samedi 6 - 21h08
de : contretemps
2 commentaires
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samedi 6 - 10h51
de : joclaude
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vendredi 5 - 16h16
de : Lepotier
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jeudi 4 - 20h51
de : jean1
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jeudi 4 - 05h59
de : Hdm
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mercredi 3 - 16h03
de : joclaude
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mercredi 3 - 15h12
de : joclaude
1 commentaire
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mercredi 3 - 09h28
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 21h24
de : jean1
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mardi 2 - 17h03
de : Roberto Ferrario
2 commentaires
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mardi 2 - 15h53
1 commentaire
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mardi 2 - 10h20
de : Hervé Fuyet
3 commentaires
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lundi 1er - 17h41
de : joclaude
1 commentaire
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lundi 1er - 16h59
de : Secrétariat du Secours Rouge International
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lundi 1er - 12h06
de : joclaude
2 commentaires
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lundi 1er - 11h34
de : joclaude
2 commentaires
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dimanche 28 - 16h19
de : jean1
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samedi 27 - 17h54
de : joclaude
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vendredi 26 - 19h13
de : André
1 commentaire
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vendredi 26 - 19h08
de : Hdm
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vendredi 26 - 15h36
de : joclaude
4 commentaires
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vendredi 26 - 14h40
de : joclaude
1 commentaire
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vendredi 26 - 11h12
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jeudi 25 - 22h31
de : Coordination Nationale des Collectifs d’AED
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mercredi 24 - 21h31
de : jean1
1 commentaire
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mercredi 24 - 21h02
de : Pangolin Malencontreusement Offensé (PMO)
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mercredi 24 - 19h21
de : jean1
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mercredi 24 - 16h49
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h29
de : joclaude
2 commentaires
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mercredi 24 - 16h18
de : joclaude
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mardi 23 - 18h50
de : jean1
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mardi 23 - 18h03
de : Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
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mardi 23 - 17h36
de : joclaude
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mardi 23 - 15h17
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mardi 23 - 10h58
de : joclaude
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mardi 23 - 10h31
de : joclaude
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mardi 23 - 00h12
de : CS de l’InSHS
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15 octobre 2006 - 12h19
L’important c’est d’avancer !!.