Le locuteur est un enculé et le locuté est électrifiémercredi 4 juin 2008 - 16h48 - ![]()
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![]() On devrait nommer mythomanie le fait d’accuser autrui de ce dont il n’est pas responsable.
Dans tous les cas il s’agit d’une forme de folie mais au fur et à mesure qu’on incrémente ce qui fait contexte à une condamnation, on voit défiler tout un spectre de la folie, ainsi nommée seulement à la fin. Dans tous les cas le locuteur est un enculé, mais regardons plutôt l’effet induit chez le locuté.
Quand un tel commentaire est le produit de toutes les directions prises par la pensée depuis l’émission de la bêtise, forcément il se place de façon extérieure et englobante à ce qu’il veut décrire.
Mais précisément ceci était aussi utilisé comme arme au moment de l’émanation défectueuse, un discours ou une politique, basés sur des conceptions fallacieuses.
De même, l’orateur lui-même aura toujours du mal à admettre sa propre débilité, alors pourtant qu’avec le temps il est possible qu’il finisse par y consentir.
- Revenons à l’effet produit sur le locuté, électrocuté par des paroles futiles. Comment cela se fait-il ?
En voyant la frayeur du locuté, le locuteur n’hésite jamais à en rajouter une couche, pensant ainsi enfoncer le clou, en faisant tomber le sabre de son autorité sur le locuté. Les gens, eux, sont du côté du vainqueur.
En vérité à chaque mensonge, chaque accusation fallacieuse, chaque coup porté même au travers des sous-entendu revêt une énergie-virus, qui prouve qu’elle est à l’œuvre, prête à se glisser partout où la réflexion et l’humanisme n’aura pas été établir le domaine de son étude morale et dépassionnée. C’est tels des émissaires de l’intelligence que les aventuriers doivent diriger leur focus sur les problématiques les plus porteuses de désordre. De la même manière qu’il y a la croix rouge pour la médecine, la croix bleue pour l’alimentation, il faudra encore aussi une croix verte pour les analystes envoyés par les Sages, employés à ordonner les énergies à l’œuvre. - On peut nommer mensonger le fait qu’un propos soit tenu en se plaçant dans un contexte pour lequel il n’a pas été conçu.
Il ne reste qu’une structure de vérité, appliquée à des contextes inappropriés, du moins à des contextes qui n’auraient jamais pu donner naissance à de si beau dictons, ou qui n’en n’ont pas d’autre besoin, que celui de l’affirmation de l’autorité du locuteur. La savoir est une technologie et ce qui compte n’est pas la quantité de puissance dégagée par un dicton destiné à rallier le maximum de neurones à sa cause, mais la pertinence avec laquelle il sera postérieurement jugé finement approprié à la situation ; ce dont seul l’esprit peut juger et non la masse. Imaginons le locuteur qui présente son argument tel une badge avec écrit "CIA" dessus, laissant bien entendre que le "I" signifie l’intelligence à laquelle il est relié, et pour le moins, ainsi positionné de façon pseudo-extérieure. Ce gars-là par exemple explique avec son argument définitif que toute une troupe d’autres gars comme lui sont prêts à venir confirmer à quel point il a raison. Le badge, finalement, prend une signification qui tourne comme le vin au vinaigre, comme la preuve de la vérité de son discours, dont le discours lui-même peut s’exempter. Non seulement le discours, non analysé comme fallacieux ou non, est d’avance présenté comme implacable et irréductible, mais en plus la présentation du "badge" (symbolique) qui est asséné comme un Joker, est en somme une tricherie. Et là on voit comme le locuté peut être interloqué en discutant avec des gens qui présentent des badges super-brillants afin de conforter la moindre de leur émanations, extirpés avec douleur d’un cerveau atrophié par des années et des années de cette pratique virusée. De là on pourra observer combien de ces badges sont en circulation, en réalité, des élixirs de la science qui sont détournés de leur fondement, et appliqués de façon impropre jusqu’à ce que l’inanité finisse par s’emparer de ces arguments ; y compris même pour le contexte seul valable d’où il est né. On pourra même objecter que toute discussion avec des politiciens est perdue d’avance tant il est certain que chacun va rentrer chez lui après ça, tant il est certain que le politicien ne risque rien. - Dès lors le commentateur extérieur peut se demander, si celui qui se croit à l’abris et à l’extérieur, croit ne rien risquer, pourquoi aurait-il peur de l’affrontement des arguments ? Eh bien encore une fois la logique est dans le discours, celui qui se croit à l’abris a bien une part de lui-même qui sait qu’il ne l’est pas. De plus, comme nous l’avons remarqué, les arguments-badgés qu’il croit approprié de sortir pour défendre n’importe quelle affirmation, ne sont pas illimités, ils risquent de s’entrechoquer et peut-être ainsi, sans faire exprès, d’envoyer un éclairage involontaire sur les soubassements d’une fondation morale complètement laissée à l’abandon. Certains parmi même les historiens diront de Sarko comme de Hitler qu’il était un génie à sa manière, d’être capable de jongler ainsi avec les badges chromés, suffisamment pour embrouiller l’esprit de ses interlocuteurs le temps de passer des coups en douce. Et sans doute il faudra encore quelques autres générations d’historiens supplémentaires pour affirmer en toute quiétude l’ampleur catastrophique de cette technique d’usurpation de la vérité, enseignée à coup de matraques verbales de toutes parts et en tous lieux, toute la journée, comme un bain duquel on n’imagine pas qu’il soit possible de s’extirper. ![]()
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dimanche 7 - 10h57
de : UJFP
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samedi 6 - 23h51
de : Alain Collet
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samedi 6 - 21h50
de : AIPRI
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samedi 6 - 21h08
de : contretemps
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de : joclaude
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vendredi 5 - 16h16
de : Lepotier
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jeudi 4 - 20h51
de : jean1
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jeudi 4 - 05h59
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mercredi 3 - 16h03
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de : joclaude
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mardi 2 - 21h24
de : jean1
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mardi 2 - 17h03
de : Roberto Ferrario
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mardi 2 - 15h53
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mardi 2 - 10h20
de : Hervé Fuyet
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lundi 1er - 16h59
de : Secrétariat du Secours Rouge International
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lundi 1er - 12h06
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lundi 1er - 11h34
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dimanche 28 - 16h19
de : jean1
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samedi 27 - 17h54
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vendredi 26 - 19h13
de : André
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vendredi 26 - 19h08
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vendredi 26 - 15h36
de : joclaude
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vendredi 26 - 14h40
de : joclaude
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vendredi 26 - 11h12
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jeudi 25 - 22h31
de : Coordination Nationale des Collectifs d’AED
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mercredi 24 - 21h31
de : jean1
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mercredi 24 - 21h02
de : Pangolin Malencontreusement Offensé (PMO)
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mercredi 24 - 19h21
de : jean1
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mercredi 24 - 16h49
de : joclaude
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mercredi 24 - 16h29
de : joclaude
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mercredi 24 - 16h18
de : joclaude
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mardi 23 - 18h50
de : jean1
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mardi 23 - 18h03
de : Stéphane Paturey et Olivier Blandin (anciens secrétaires du syndicat)
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mardi 23 - 17h36
de : joclaude
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mardi 23 - 15h17
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mardi 23 - 10h58
de : joclaude
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mardi 23 - 10h31
de : joclaude
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mardi 23 - 00h12
de : CS de l’InSHS
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